Le mauvais temps nous a un peu bloqué dans la ville et nous n'avons pas grand chose à vous présenter si ce n'est quelques photos de la tortue que nous avons vu jeudi à l'Anse Vata. Ce n'est pas la même que la semaine dernière, les empreintes digitales ne correspondent pas !

  Nous espérons que, le beau temps revenu, la semaine prochaine sera plus riche en évènements. Nous avons programmé un petit camping sur la côte est et en fin de semaine quelques jours sur une des îles Loyauté.

    Ce matin la pluie nous a laissé un petit sursis et nous sommes allés à l'Anse Vata faire un peu de PMT (tout le monde sait ce que c'est maintenant). Je vous présente un spécial corail car à force de les voir, on ne les voit plus et pourtant ils sont d'une diversité et d'une richesse exceptionnelles.

  Je vous ai fait une première présentation en "vraie grandeur" et un agrandissement pour que vous puissiez voir les détails de la bête. Eh oui les coraux sont des animaux !

   Hier, entre deux grosses gouttes d'eau, nous sommes allés au château Hagen qui accueille une exposition de photos prises pendant la seconde guerre mondiale. la Nouvelle Calédonie a servi de base avancée à l'armée américaine. Quelques 60 000 soldats américains ont transité sur le caillou avant d'aller se battre à Guadalcanal ou à Iwo Jima.

  Pendant cette période, la nouvelle Calédonie a été profondément transformée, routes, bâtiments, terrain d'aviation, hôpitaux... chewing gum, chocolat et coca-cola.

  Cette expo photos est très intéressante, certaines d'entre elles sont très bonnes et à l'époque le numérique n'existait pas. Comme quoi, il ne faut jamais incriminer son matériel quand une photo est ratée.

  Bien entendu, ce n'est pas Bibi qui a pris les photos en noir et blanc mais qu'est-ce qu'il aurait aimé les prendre !!!

   Il pleut depuis 2 jours et le ciel est gris, gris, gris à pleurer. Pas de jardin de corail, pas de balade, il ne reste que le cinéma ou les musées.  Nous sommes allés au cinéma hier et au musée de la ville de Nouméa aujourd'hui. Ce musée est intéressant et nous présente la construction de la ville de Nouméa qui a environ 150 ans. Il montre également l'implication des calédoniens pendant les 2 conflits mondiaux et spécialement le dernier qui a vu la déferlante bénéfique américaine complètement transformer la ville.

  Comme il flotte beaucoup en ce moment, on se console avec notre bière quotidienne. C'est la Number One, véritable monument ici. En fait, c'est une "petite bibine" locale, style Kro de base qui rafraîchit lorsqu'il fait chaud. Son défaut c'est son prix. Comme les stuctures de fabrication sont faibles, le marché étant quand même limité à 240 000 personnes, les prix de revient sont élevés et le prix de vente suit. Nous l'achetons à peu près 1 euro pièce en supermarché et en canette de ferraille. La ferraille, ça pourrait être bon pour Arcelormittal Florange mais je crois que c'est de l'alu ! Une vraie misère, je vous dis. Ce processus fait monter le prix des bières importées. Ce mécanisme s'applique à d'autres produits, le plus connu est le nutella, surtaxé à 50% pour protéger la pâte à tartiner au chocolat fabriquée ici. C'est une des raisons qui explique les prix élevés en Calédonie. Il y en a d'autres, peut-être en reparlerons-nous lors d'un autre jour de pluie.

  Je vous joins la photo d'une petite tourterelle qui est venue nous saluer ce matin

    Hier, samedi, nous sommes allés aux portes ouvertes du centre Tjibaou. Le centre présentait son programme culturel pour 2012, mais ce n'était pas le principal attrait de cette journée.

  Des groupes culturels canaques ont présenté leur chants et leurs danses vétus de leurs tenues traditionnelles. Ces groupes dansent le pilou qui commence par un chant doux qui s'accélère, ponctué par le bruit sourd des bambous et des pieds des guerriers qui frappent le sol. Au signal du chef, les guerriers entrent dans la danse avec des gestes de combat saccadés et dans un même mouvement. C'est magnifique pour les spectateurs et très physique pour les acteurs.

  Les moines missionnaires et les colonisateurs avaient interdit les pilous les jugeant trop violents. Heureusement les temps ont changé.

  Nous avons sélectionné 12 photos, avec difficulté, que nous vous présentons dans cet article. Ce sont majoritairement des portraits car photographier le rendu de la danse est très difficile. Vous retrouverez les quelques 80 autres photos prises hier sur flickr.

  La dernière photo sur le blog est une coutume, nous aurons l'occasion d'en reparler.