• Nous sommes allés à Tiga    Tiga est la quatrième île des Loyauté. Beaucoup plus petite que ses grandes soeurs, elle ne mesure que 6 kilomètres en longueur et 2 en largeur. Il n'y a aucun accueil touristique et la seule façon d'y être reçu est de connaître quelqu'un sur l'île. Nous avons pu y aller grâce à Carole, la gérante des Bancouliers à Farino, dont la  famille mélanésienne adoptive réside à Lifou. Pasteur Michel fait partie de cette famille et il officie en ce moment et pour 4 ans à Tiga. Tout ça est un peu compliqué, mais on y est arrivés. On a fait la coutume avec la reine de Tiga et on a été accueilli chez Marie-Hélène, la femme du pasteur, et Michel le pasteur. Tiga, c'est 60 personnes qui vivent en quasi autarcie sur une île grande comme 2 timbres-poste. L'électricité provient des panneaux solaires et l'eau de la citerne. Le pasteur nous a logés dans la case traditionnelle et c'est vraiment super, hormis les coqs qui chantent une grande partie de la nuit. Nous avons rencontré beaucoup de ces gens qui vivent au rythme de la campagne, de l'océan, de l'avion ou du bateau qui passe quand la mer n'est pas trop forte. On fait partie de la tribu et nous avons été considérés comme membres de la famille. Mariage de la vanille, rapage de coco, visite de la grotte, pêche au trocas, chasse au collier blanc (le pigeon du coin), découverte des plages "surchargées" et PMT ont bien rempli nos journées. Le soir après le somptueux coucher du soleil, la lune et Venus ont veillé sur nous. Bien sûr Tiga est très belle avec des fonds marins préservés, une eau limpide au point qu'on se demande s'il y en a, mais le souvenir de Tiga restera la grande rencontre humaine que nous avons faite. 

    Au retour sur Nouméa, la chaîne était dégagée pour nous offrir de magnifiques vues sur le lac de Yaté.

    Merci à Jeannette, la reine de Tiga, au pasteur Michel, a sa malicieuse épouse Marie-Hélène, à tous les gens de Tiga et à Caro pour avoir vécu ce bon moment de vie.

    20131125  Nous sommes alles à Tiga


    votre commentaire
  • La fête du boeuf à Païta   A l'ouest de la Nouvelle Calédonie, les élevages de bovins se succèdent sur quelques centaines de kilomètres. La richesse des paturages et le caractère extensif des élevages ont conduit à un mode de vie similaire à celui des colons de l'ouest américain. Les stockmen ou cowboys passent leur vie en symbiose avec leur cheval. Régulièrement, le long de la côte, des fêtes campagnardes sont organisées, la plus importante étant celle de Bourail. C'est l'occasion d'un contact étroit avec ce monde agricole. Le point d'orgue de ces journées est le rodéo qui attire les foules de toute la région. En ce dimanche 27 octobre, tout est réuni pour s'éclater. Public connaisseur, officiels, télé locale sont prêts à savourer le spectacle sous la chaleur calédonienne. Après quelques amuse-gueules pour nous faire patienter, les gladiateurs entrent dans l'arène, des hommes, des vrais, qui n'ont peur de rien. Les règles sont simples, il suffit de tenir le plus longtemps possible sur le dos d'un cheval ou d'un boeuf en furie. Ce n'est pas si simple et quelques beaux gadins sont là pour le prouver. Le spectacle est entrecoupé de courses à la cocarde qui comme son nom l'indique consiste à arracher la cocarde attachée sur la tête d'un veau ou de bull dogging, petit jeu où deux cavaliers poursuivent un veau pour l'arrêter et le maîtriser au sol. Le lacher de poule, réservé aux plus jeunes, est tout aussi simple. La poule est lachée au milieu de l'arène et la meute de jeunes fous furieux se précipite pour l'attraper. Le premier qui l'attrape en devient l'heureux propriétaire !

    20131011  Fête du boeuf à Païta


    votre commentaire
  •  La Polynésie - Le bilan   Nous avons terminé notre voyage et en guise de conclusion nous donnerons quelques conseils aux futurs visiteurs.

    - Ne cherchez pas à voir trop d'îles, en fait beaucoup se ressemblent.

    - Sortez des circuits classiques et éloignez-vous des grandes destinations touristiques.

    - Toutes les excursions vers les motus sont similaires.

    - Ne ratez pas en saison la possibilité de nager avec les baleines et les raies manta

    - Deux journées à Bora Bora suffisent largement

    Nous, nous préférons la Nouvelle Calédonie par la variété de ses paysages. La Polynésie, à n'en pas douter, a les plus beaux lagons du monde mais pour les voir le passage par les prestataires est obligatoire et cher, ce qui n'est pas vrai en Calédonie. En tout cas, sur ce que nous avons vu nos îles préférées sont dans l'ordre : 

    1. Maupiti  -  2. Raivavae  - 3. Moorea  -  4. Tikehau  -  5. Nuku Hiva   6. Bora Bora

    En restant 3 à 4 jours dans chacune de ses îles, on a un excellent aperçu de la Polynésie .

    Pour quitter en beauté ce coin de paradis, nous vous proposons un diaporama de panoramas. Les lunettes de soleil sont indispensables.

    20131103  La Polynesie - Le bilan


    votre commentaire
  • La Polynésie - Raivavae La Polynésie - Raivavae   Raivavae (prononcez Ra-i-va-vè) est une île haute avec lagon située dans l'archipel des Australes à 630 kilomètres au sud de Papeete. Comme à Maupiti il n'y a pas d'hôtel sur pilotis ou autre. L'île est en dehors des circuits classiques, il y a assez peu de touristes. Nous sommes plus au sud et la température est plus fraîche mais reste très agréable. C'est une bonne chose pour faire l'ascension du mont Hiro point culminant de l'île à 437 mètres. Si le spectacle est toujours aussi beau, les orchidées et les panoramas se méritent car la grimpette est plutôt difficile. Ça grimpe raide, en ligne droite et ça glisse beaucoup, à déconseiller par temps de pluie. Nous sommes redescendus vivants pour enfourcher le vélo et découvrir cette jolie île bien équipée. La France généreuse et les habitants ont su créer un superbe environnement où la douceur de vivre est la seule règle. La balade en bateau autour de l'île est fantastique avec arrêts sur le motu Sable et le motu Piscine qui sont exceptionnels.

    20131102  Polynesie - Raivavae


    votre commentaire
  • La Polynésie - Hiva Oa La Polynésie - Hiva OaHiva Oa est la seconde île des Marquises que nous visitons. C'est aussi une île haute qui ressemble beaucoup à Nuku Hiva. Hiva Oa a une autre dimension : Paul Gaughin et Jacques Brel l'ont choisie pour terminer leur vie. Deux petits musées sans prétention évoquent la vie des artistes sur cette île. On peut y voir pour Gauguin quelques copies de ses toiles et pour Brel l'avion qu'il a utilisé aux Marquises baptisé Jojo. Les activités sur Hiva Oa sont les mêmes que sur Nuku Hiva. On y trouve les plus grands tikis de Polynésie. Les tikis sont des représentations humaines ici en statues de pierre. On en trouve en Nouvelle Zélande mais aussi à l'île de Pâques. Une sortie en mer nous a permis de découvrir l'île de Tahuata et un sculpteur sur bois et os très talentueux. Les marquisiens d'Hiva Oa nous ont paru moins chaleureux mais nous avons retrouvé 2 couples de touristes dont nous avions fait la connaissance chez Alvane à Nuku Hiva : très belles rencontres, très bons moments. Même sous les averses, les paysages restent grandioses et "Veux-tu que je te dise, gémir n'est pas de mise aux Marquises" (Jacques).

    20131101  Polynesie - Hiva Oa


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique