• Fête de la Musique    La semaine dernière, les 21 et 23 juin, la ville de Nouméa s'est mis au diapason et nous a offert deux journées de manifestations musicales. La mairie, la place des Cocotiers, la gare maritime ont été les lieux de l'expression musicale sous toutes ses formes. Percussions, blues, rock, latino, classique, fanfare, reggae, karaoké et nous en oublions, étaient au programme. On a découvert le Kaneka qui est un style de musique créé par des Kanaks dans les années 1980. Ce style s’appuie sur les traditions kanak, mêlées à des influences de reggae et de blues. Vous pourrez trouver un petit exemple en cliquant sur le lien ci-dessous.

    http://www.youtube.com/watch?v=zs5kPEokDHk

    Un groupe, où nous ne sommes restés que le temps de 2 ou 3 photos (on avait oublié nos bouchons d'oreille), se produisait gare maritime, l'occasion d'apprécier aussi le coucher du soleil !

    Super sympa !

    20120629 La fête de la Musique


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  • Pour le plaisir

    20120628 Hélico-pano

     

    + de Panoramas --->   Hélico-pano


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  • Posé sur le pic Malaoui  Le retour sur Nouméa passe par le Mont Dore dont nous avons déjà parlé. Les couleurs du lagon sont modifiées par les eaux rouges de la rivière. Au passage, nous sommes aux premières loges pour déplorer les saignées infligées à la montagne, money is money.

    Le pilote nous a ensuite posé sur le sommet du pic Malaoui, celui des deux dernières photos. On n'aurait pas pu y mettre 2 hélicos : émotion garantie. On y retournera en rando pour prendre le temps d'admirer le splendide panorama !

    20120627 Posé sur le pic Malaoui

    Vues aériennes et lagon --->   Posé sur le pic Malaoui


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  • Le phare Amédée   En 1861, suite aux nombreux naufrages de navires entrant dans le lagon de la Nouvelle-Calédonie, Paris ordonna la construction d'un Phare. Monsieur RIGOLET, ingénieur français issu des ateliers EIFFEL, commença la construction de ce véritable monument, aux Buttes Chaumont, en 1862.

      Monsieur RIGOLET demanda à ce que le Phare soit monté à l'extérieur de ses ateliers en France. Durant 2 ans, le Phare Amédée domina Paris de ses 56 mètres. Enfin, il fut démantelé en 1 265 pièces pour un poids total de 387 953 kilos, fut transporté de la Seine au port du Havre et ensuite vers sa destination finale, la Nouvelle-Calédonie.

      Après 10 mois d'intense labeur des militaires et travailleurs locaux, le Phare fut érigé sur l'îlot Amédée. Sa première illumination eut lieu le 15 Novembre 1865, jour de la Saint Eugénie, du même nom que l' Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Son rayonnement marque l'entrée de la passe de Boulari, l'une des trois entrées naturelles du lagon.

      Le Phare Amédée domine cette petite île de 400 mètres de long et 270 mètres de large, située à 24 kilomètres de Nouméa. Pour admirer l'époustouflant panorama, les plus courageux graviront les 247 marches du superbe escalier de fonte qui conduit au sommet de la tour.

      De l'autre côté de l'hémisphère sud, plus précisément à Roches-sur-Douves, le frère jumeau du Phare Amédée, protège les navigateurs de la Manche. Construit 2 ans après celui du Phare Amédée, il fut la star de l'exposition Universelle de Paris, sur le Champ de Mars, en 1867.

      L'histoire ne dit pas si le phare était allumé lorsque l'Ever Prosperity a fait naufrage !

    20120626 Le phare Amédée

    Photos du Phare Amédée --->   Le phare Amédée


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  • La barrière récifale    La barrière récifale, d'une largeur de 400 à 500 mètres joue le rôle de brise-lames car elle atténue l'effet de la houle et arrête le transit des sédiments vers le large. C'est la protection du lagon. Côté lagon, la profondeur est de quelques mètres alors qu'elle atteint plusieurs centaines de mètres côté océan, c'est le tombant. Cette barrière est un piège pour les navires se rendant à Nouméa. Ils doivent franchir la barrière par des passes qui ne font que quelques dizaines de mètres. En 1970, le minéralier Ever Prosperity qui bat pavillon llibérien manque la passe de Boulari et s'échoue sur le récif. Le plus étonnant, c'est que 5 ans plus tôt, le même capitaine avait échoué un bateau identique sur la passe de La Foa au nord de Nouméa. Comme Bibi a l'habitude de dire : la première fois, c'est une erreur, la deuxième fois c'est une co....ie ! Pas sûr que l'armateur lui ait redonné du boulot ! L'océan, quant à lui, patiemment, digère la ferraille qui a déjà diminué de moitié depuis son échouage.

    20120625 La barrière récifale


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